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22 Luglio 2014
Lunardelli Face Off – Eng/FR version

Lunardelli Face Off – English version


(a chat with Alessandro Lunardelli, by Giovanni Avola. Translation by Matteo Giurdanella)


It's true, under the fig, chatting arise naturally...


It's midnight, the wind has finally decreased, the night seems to be the right one for a little chat among two unacquainted friends; as it usually happens in this border land, under the fig tree.


Alessandro is a very tall guy, we do not seat, we stand; this situation seems to be formal, but it's not the case. His curl hair brush the fig leaves, the way he touches his face or fiddles his glasses is relaxed. He smiles at our questions and begins describing his average day starting from a well-aware leitmotiv: to feed on!


It might sound trivial but it's not! It's basic! As equally basic is “to fight the obsession of reaching the end of the day with the feeling of getting something done”. It is a quite cruel conflict, immensely human. “Get up, get fed, call your producer and reassure him you got better than yesterday; you don't want him to think you came into a crisis, a deep crisis...”.



A la découverte de Lunardelli


(Conversation avec Alessandro Lunardelli)


Sous le figuier la conversation naît naturellement…


C’est minuit, le vent a déjà baissé, la soirée paraît la plus propice pour un brin de cousette. Cela arrive souvent dans ce lopin de terre de frontière, sous un bel arbre de figuier, entre deux amis inconnus. Alessandro est très grand. On ne s’assoit pas, on reste debout. Tout paraît formel mais ce n’est pas le cas. Ses cheveux ondulés frisent quelques feuilles de l’arbre. Sa façon de toucher son visage et ses lunettes est délassante. Il sourit à notre question et il commence à nous raconter sa journée type, en se basant sur une notion consciente de vie: se nourrir!


Il semble banal. Pas du tout! Il est important autant que “lutter contre la hantise de terminer la journée et sentir d’avoir conclu quelque chose”. Un conflit pénible, infiniment humain. “Tu te réveilles, tu te nourris et tu appelles ton producteur, tu le rassure, tu lui dis que tu te sens mieux par rapport à hier, tu ne veux pas qu’il pense que tu es trop en crise..”.


Tu te réveilles, tu ouvres tes yeux. Tu t’étais assoupi. Tu te lèves, tu regardes l’heure et tu commences. “Tu commences à travailler de cette manière, à chercher d’arriver à la crise, après six heures de l’après-midi!”



Auteur : Giovanni Avola


Traduction : Nicoletta Vindigni et Valentina Angilello


You get up, open your eyes, after napping, you get up, see the time and start the day. “You start working like that, trying to come into the crisis, but not before six p.m.”.